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Message  ptit tigrou Jeu 25 Nov - 17:21

Bonjour à vous,

D'abord une petite présentation me semble importante: Karine, étudiante de 20 ans en école d'infirmière.
Le 02 novembre 2008, me sentant pas super bien je suis partie de cours. Perdue, le sol se dérobant à moi, j'ai parvenue à atteindre le bureau de la médecine du travail où une infirmière m'a de suite prise en charge. Elle m'a demandé d'où je venais, ce qui se passait c'est avec difficulté que j'ai pu répondre à ces questions. Puis je lui ai dit que ma tête me brulait tellement comme une impression d'être entouré de flammes, elle m'a touché et là a pris peur: elle pris rapidement une tension qui s'est avérée correcte et une température limite à 36.2. En stress elle m'a dit je te descends immédiatement aux urgences. Là, le calvaire a continué, on m'a repris tension, température, glycémie tous normal, on m'a installé sur un brancard car pas très rassuré l'équipe. On ne me parlait pas, j'ai vu personne pendant 45 minutes quand le médecin est arrivé, j'étais en hyperventilation avec des tremblements incapables de tenir le gobelet d'eau qu'il me tendait. il m'a dit calmez vous et est parti, sans un mot. j'y suis resté 7 heures et j'ai du voir 3 personnes pendant ce temps la j'étais toujours en hyperventilation avec tremblements, tachycardie, vertiges, chaleur inouï à la tête et une impression que j'allais y rester. Le médecin est repassé et m'a dit il faut te calmer je vais demandé à ce qu'on t'amène un sac pour que tu respire dedans. Je lui est demandé qu'est ce qui m'arrive:et il m'a dit tu fais une crise de spasmophilie enfin deux (car en effet j'en ai fait deux d'affilée). je n'ai jamais vu le sac et je suis sorti contre avis avec mes parents qui ne comprenaient rien et la raison de mon état. Une fois rentré j'ai même pas eu le force de mangé je suis allée dormir pendant 14 h non stop tellement ca m'avait épuisée. Pendant ce temps ma mère avait pris rendez vous avec mon médecin. Le lendemain je suis donc allée chez mon médecin qui m'a prescrit un bilan sanguin complet et un arrêt de trois jours. Les résultats ont montré une anémie ferrique donc me voila sous fer pendant 3 mois. Mais les semaines qui ont suivies ont été horribles j'enchainai les crises. Le médecin m'a donc prescrit de l'homéopathie et de l'Atarax pour me casser en cas de crise.
Les cours ont été très difficiles a suivre avec un entourage qui ne comprenait pas (je sais bien que c'est pas évident à comprendre tant qu'on le vit pas). Puis est arrivé le moment d'aller en stage, je suis tombé dans un service compréhensif a part une personne qui prenait un malin plaisir à me faire déclencher les crises. Jusqu'au jour où j'étais déjà en crise et qu'elle m'a prise à part et qu'elle a enchainé les critiques les dévalorisations et que j'ai fini pas m'évanouir à force d'hyperventilation. Le cadre est donc intervenu mais c'était trop tard, elle m'avait brisé... j'ai fini mon stage dans un sentiment d'angoisse permanent avec des crises que je passais sous silence en souffrant en silence. Mon médecin a du augmenté les doses. Puis un ami, puis deux m'ont aidé à surmonter, à me rassurer dans les moments les plus durs, j'ai pu reprendre goût à la vie. J'en faisait toujours mais j'arrivais à les gérer puis elles ont évolué car je gardais sous silence toutes mes craintes, mes angoisses, mes difficultés. L'incompréhension de l'entourage a fait que j'ai fini par leur caché toute ma souffrance même encore à ce jour. J'ai fini par arrêter l'homéopathie et je suis passé sous stresam qui était efficace mais j'ai fait une grosse allergie. J'ai donc tout arrêter avec la ferme intention de me calmer toute seule. Dans les premiers temps malgré la difficulté et le temps nécessaire j'ai réussi puis sont arrivé les douleurs... ces douleurs qui te plient en deux t'empêchant de respirer une fois passées c'est l'hyperventilation qui reprend avec ce qui s'en suit. C'est tellement douloureux que ceux qui t'accompagnaient ne savent plus quoi faire et sont démunis et finissent par ne plus y croire. (" Comment tu peux avoir mal alors que tu as rien!? c'est que psychologique...). Après la mort d'un proche, le désespoir m'a pris mais j'ai remonté et rechuté. Je viens de commencer a prendre un traitement à base d'Aubépine pour régulariser le stress et la tachycardie (Cardiocalm) car mes crises se sont intensifiés encore et encore... je ne dors plus beaucoup mais j'essaie de rester forte devant les autres mais intérieurement je suis brisée. Depuis presque un an, j'ai trouvé un soutien inespéré qui même si parfois elle ne comprend pas toujours ce qui se passe, elle ne m'a pas lâché et cette personne c'est "mon radis" (Angélique de son petit nom). Cette spasmophilie est une épée de Damoclès en permanence au dessus de vous, mais on vit avec et on se crée divers boucliers qui ne résistent pas forcément longtemps il faut toujours chercher autre chose. La souffrance est toujours la avec plus ou moins de violence, plus où moins cachée, elle nous change parfois nous sépare de ceux à qui ont tenait de peur de leur faire mal ou d'être incomprise.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout et sachez donc que vous n'êtes pas seul(e)s. Ici j'ai trouvé un soutien.

ptit tigrou

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